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Coup de projecteur sur mon apprentissage de ramoneur


Sven Vangelista, 3e année de formation:
"Je suis tout feu tout flamme pour le métier de ramoneur.
C’est une formation très intéressante et variée."

Ma scolarité obligatoire touchait à sa fin lorsqu’un jour, une contrôleuse de combustion est passée à la maison. C’est l’événement qui a éveillé ma curiosité pour ce métier. A ce moment-là de l’histoire, je ne savais pas encore concrètement quel métier je souhaitais apprendre. J’ai donc contacté un ramoneur et lui ai demandé si je pouvais faire un stage d’observation pour découvrir un peu plus la profession.

Des attentes dépassées
Ce stage d’observation m’a beaucoup plu et je me suis dit que c’était un métier que je pourrais exercer. Le stage ne m’a pas permis de découvrir l’ensemble des domaines de compétences que revêt le métier; avec le ramoneur, nous avons donc convenu de quelques jours de stage supplémentaires pour que je puisse avoir un aperçu encore plus précis de la profession. Et là, mes attentes ont été dépassées. Pour moi, c’était clair: ce métier était fait pour moi. Je m’apprête aujourd’hui à passer les examens finaux pour obtenir le titre de ramoneur CFC et je me réjouis déjà de bientôt pouvoir exercer ce métier.

Une étape importante
J’ai trouvé l’apprentissage très varié. J’ai appris chaque jour, ou presque, quelque chose de nouveau, et je ne doute pas que ce sera encore le cas une fois mon apprentissage terminé.
J’ai, au départ, reçu une gentille lettre que m’adressait mon futur maître d’apprentissage. J’ai été très touché et ai alors attendu le début de mon apprentissage avec beaucoup d’impatience. J’avais hâte et me réjouissais, évidemment. Franchir cette étape a constitué pour moi un gros changement. Cela signait la fin de ma scolarité, et le début de ma formation professionnelle. Je gardais en tête que je n’étais pas le seul dans ce cas. Lorsque j’ai reçu ma nouvelle tenue, le premier jour, je me suis dit: «Waouh, ça y est, me voilà ramoneur.»

Un bon départ
La première semaine est passée très vite et j’ai été abasourdi devant tant d’installations de chauffage différentes. A suivi ma rentrée à l’école professionnelle. J’étais impatient de voir ce qui m’attendait et d’apprendre à connaître mes nouveaux camarades de classe. Je me suis très vite senti à l’aise. J’ai également trouvé très intéressant d’apprendre d’où venaient les autres apprentis, et dans quelle entreprise ils travaillaient.

Des étincelles dans les yeux
Durant ma première année d’apprentissage, j’ai suivi différents collaborateurs de l’entreprise (un à la fois), ce qui m’a permis d’approfondir mes donnaissances et de me familiariser avec les différentes tâches à effectuer. Je retiens un temps fort de cette expérience: lorsque j’ai assisté à un feu de cheminée contrôlé, et que j’ai pu voir ce qui pouvait se passer et ce à quoi il fallait faire attention. La formation comprend le travail en entreprise et les cours à l’école professionnelle, mais aussi les cours interentreprises, qui nous permettent d’apprendre de nouvelles choses et de consolider nos acquis.
Acquérir de l’expérience dans la relation avec les clients est pour moi essentiel afin de pouvoir les conseiller de manière professionnelle. Chaque client, chaque cliente est différent. C’est pourquoi je profite de mon supérieur, qui aime partager ses connaissances, pour apprendre le plus possible de lui.

Passion fourneaux portatifs
La première année d’apprentissage est passée à la vitesse de l’éclair. Puis la deuxième année a commencé et j’étais toujours convaincu que c’était le métier qui était fait pour moi. Je ne m’ennuie jamais au travail. Je dois parfois m’atteler à un chauffage des plus modernes, puis repasser à un vieux modèle, et il faut savoir que les anciens fours me fascinent, notamment les fourneaux portatifs. Je m’en suis donc procuré un. Je l’ai complètement évidé et j’en ai fait une vitrine, qui trône à présent chez nous, dans le salon. J’ai déjà rassemblé plus d’une centaine de souvenirs en lien avec le ramonage qui y ont trouvé leur place. D’autres devraient encore arriver sous peu; je pense donc me procurer un deuxième fourneau.

Bien dans ses baskets
Depuis que je suis en troisième année, j’ai le droit de conduire ma propre voiture de fonction sur mes heures travaillées. Je suis à présent autonome et me déplace seul pour aller m’occuper des installations et des clients. Au départ, travailler de manière aussi indépendante me procurait une sensation un peu étrange, mais j’en suis fier aussi, car cela signifie que mon supérieur me fait confiance. Je dois maintenant me débrouiller seul et effectuer les travaux correctement. Il arrive bien sûr encore qu’un autre collaborateur contrôle ce que je fais, et nous effectuons aussi des travaux en équipe. Pour moi, c’est clair: une fois mon apprentissage terminé, je souhaite continuer dans cette voie et me former au métier de ramoneur. Je ne peux que le recommander!

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